Utilité du mal
La liberté de décider, bénie par une vue opaque
Une langue fourchue, par une douce autonomie méprisée
Noyée, la rivière pentaprofonde de la chair desséchée
L'âme évaporée, le corps se lamente silencieusement
Le vent de Crookèd, serpentant sur la terre sèche et craquelée
Par tes violentes secousses, la force de la tige est née
Des présages sombres et fracassants montent sur les becs des oiseaux
Chaque étincelle de gloire, le mal doit se déployer
La morelle prodigieuse, les orbes de silex incandescents
La vie qui aime la flamme, chaque main de poussière l'enveloppe
En amour, les yeux célestes doivent s'abreuver au crépuscule
Le soleil caché reflète la nuit parée.
Doux à la pointe, amer près de la gorge
Le rejet d'un côté ne laisse aucun goût.